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Transformation moto en trike : comment procéder efficacement !

Équiper sa moto d’un kit trike, c’est bien plus qu’un simple caprice mécanique : en France, la mutation requiert une validation officielle par la DREAL. Impossible d’y couper, sauf à rouler hors-la-loi. Les kits de conversion, même les plus réputés, affichent des compatibilités variables, surtout avec les modèles récents. Rien ne garantit que la carte grise trike sera délivrée sans accroc, même après l’installation.

Des ateliers experts ont flairé la faille et proposent des solutions intégrées : montage et homologation d’un seul tenant. Résultat ? Des délais administratifs raccourcis et moins de sueurs froides devant le contrôle technique. Mais attention, la facture grimpe vite. Le tarif final dépendra de chaque choix technique, du degré de personnalisation, et parfois de quelques imprévus en cours de route.

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Trike : l’alternative qui séduit de plus en plus de motards

Impossible d’ignorer l’essor du trike dans le paysage français. Ce drôle d’engin à trois roues rallie les inconditionnels du deux-roues comme les curieux en quête de stabilité, de confort ou simplement d’un supplément d’âme. Le tricycle motorisé s’offre une place à part, mi-moto mi-auto, et multiplie les adeptes. Sa promesse ? Une expérience de conduite inédite, une assise généreuse, et surtout une stabilité sans commune mesure pour les longs trajets ou le duo.

Juridiquement, le trike entre dans la catégorie L5e du code de la route. L’avantage ne passe pas inaperçu : avec un permis B et les conditions requises, la route s’ouvre sans repasser par la case moto-école. Cette souplesse attire nombre d’anciens motards et d’automobilistes désireux de changer de monture sans contrainte administrative. Patrick et Alain en témoignent : « Plus de fatigue, pas d’appréhension sous la pluie, et un plaisir renouvelé sur les petites routes », lance Alain, sourire en coin.

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Au-delà du confort, la transformation trike séduit aussi les engagés. Pietro Rosenwirth a traversé l’Europe sur son Suzuki Burgman 650 trike, porteur d’un message de non-violence. Les grandes marques suivent le mouvement : Harley-Davidson, Honda, Yamaha voient fleurir des kits de conversion, pendant que Can-Am et Piaggio réinventent le trois-roues à leur manière. La communauté s’élargit, galvanisée par un souffle de liberté qui n’oublie jamais la sécurité.

Quels modèles de motos se prêtent vraiment à la conversion ?

Transformer un deux-roues en trike ne s’improvise pas. Tous les modèles ne jouent pas le jeu avec la même facilité. Parmi les références incontournables, une star se détache : la Honda Goldwing. Sa robustesse et sa puissance en font la favorite des ateliers. Les passionnés de customs, eux, lorgnent sur les Harley-Davidson, terrain d’expression privilégié pour des enseignes comme EML, Rewaco ou Trike & Side qui déclinent une gamme complète de kits de conversion sur mesure.

Côté Japon, le Yamaha XVS 950 Midnight Star se laisse volontiers revisiter, notamment grâce à Santiago Chopper. Les scooters, eux aussi, entrent dans la danse : le Suzuki Burgman 650 transformé par MTC Voyager a brillé lors des aventures européennes de Pietro Rosenwirth. Les européennes ne sont pas en reste : la Triumph Rocket III et la Suzuki CT séduisent par leur tempérament, particulièrement dans les ateliers Rewaco.

Voici les modèles les plus fréquemment choisis et les spécialistes associés :

  • Honda Goldwing : compatible avec EML, Macke Motos, Trike & Side
  • Harley-Davidson : de nombreux kits chez EML, Rewaco, Trike & Side
  • Suzuki Burgman 650 : transformation par MTC Voyager
  • Yamaha XVS 950 Midnight Star : kit Santiago Chopper
  • Triumph Rocket III et Suzuki CT : conversions par Rewaco

Optez toujours pour un châssis solide et un moteur généreux : c’est la clé d’une conversion fiable. Les acteurs de référence comme Trike & Side, Hannigan, Motor Trike ou Tilting Motor Works proposent des kits de haute qualité, taillés pour les attentes les plus exigeantes. Quant au choix du fournisseur, il peut faire toute la différence : réputation, disponibilité des pièces et compatibilité technique pèseront lourd au moment du montage.

Étapes clés et astuces pour transformer sa moto en trike sans galérer

Le passage à la transformation moto en trike commence par une sélection méticuleuse du kit de conversion. EML, Rewaco, MTC Voyager : chacun propose des solutions calibrées pour éviter les mauvaises surprises. Vérifiez que le kit correspond précisément à votre modèle. Les professionnels français, Macke Motos, ALM France, Trike & Side, maîtrisent ces opérations du début à la fin.

Avant d’attaquer le chantier, examinez soigneusement la compatibilité du cadre et des freins. Miser sur des composants fiables, c’est garantir la tenue de route et la sécurité du futur trike. L’installation du kit implique la dépose de la roue arrière, la pose d’un nouvel essieu et l’ajustement des commandes. La moindre approximation peut avoir de lourdes conséquences : suivez à la lettre les consignes du fabricant.

Impossible d’éviter l’étape administrative : en France, l’homologation est obligatoire. Un contrôle technique dans un centre agréé, puis le précieux certificat de transformation en catégorie L5e, sont à obtenir avant toute demande de carte grise. Votre contrat d’assurance doit lui aussi être ajusté pour couvrir la nouvelle machine.

Quelques conseils recueillis auprès de motards ayant franchi le pas : privilégiez un atelier reconnu, assurez-vous de la disponibilité des pièces détachées, et prenez de l’avance sur les délais administratifs. Daniel, Thierry et Franck, qui ont transformé leur Honda Goldwing, insistent tous sur un point : l’accompagnement par un professionnel fait toute la différence et évite bien des déconvenues.

moto trike

Personalisation, homologation, entretien : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Transformer sa moto en trike, ce n’est pas juste ajouter une roue : c’est l’occasion rêvée de personnaliser chaque détail. Sellerie, peinture, jantes, accessoires : l’offre s’est étoffée en France, surtout pour les incontournables Honda Goldwing ou Harley-Davidson. Les amateurs peuvent ainsi façonner un tricycle vraiment unique, jusque dans les finitions.

La question de l’homologation se pose ensuite, et impossible d’y échapper. La DRIRE et le Centre national de réception des véhicules scrutent chaque transformation : stabilité, sécurité des freins à disque, conformité du châssis. Une fois le contrôle passé, la carte grise catégorie L5e est délivrée. Dans de nombreux cas, le permis B permet alors de prendre la route, à condition de respecter les critères en vigueur.

Côté entretien, les habitudes évoluent. Il faut surveiller la géométrie des roues arrière, ajuster les freins, contrôler les points de fixation. Une révision régulière dans un atelier habitué à ces transformations devient la norme. N’oubliez pas l’assurance : elle doit refléter la nouvelle configuration et inclure la valeur ajoutée des accessoires. Certains assureurs proposent des offres dédiées à ces trikes personnalisés.

Voici les trois points à anticiper pour rouler l’esprit léger :

  • Homologation : passage indispensable en centre agréé
  • Entretien : contrôles réguliers sur la partie cycle et les systèmes de freinage
  • Assurance : modification du contrat pour couvrir la nouvelle configuration

Au fil des kilomètres, le trike devient bien plus qu’une simple adaptation mécanique : il incarne une liberté repensée, un plaisir de la route démultiplié. Chacun trace sa trajectoire, trois roues ancrées au bitume et le regard tourné vers l’horizon.

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